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Le cri du nabot

Le cri du nabot
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Le cri du nabot
11 novembre 2008

11/11/2008

  C'est le jour des morts aujourd'hui. Où plutôt devrais-je dire: c'est le jour des morts tombés héroïquement pour la France, si je devais reprendre la célèbre formule. Mais pas de belles phrases, il s'agit tout simplement du jour où les hommes ont participé à une grande boucherie orchestrée par quelques hommes d'états et militaires avides de sang, de gloire et d'amputation de la jeunesse. Il aurait fallu les voir ces gros gras connards dans les tranchés dégueulasses puant la mort. Mais non! le carnage est beaucoup plus beau vu de loin, ça reste propre, ça tâche pas. Ils paraît que ces nantis faisaient partis de ceux qui dirigeaient les opérations, la tactique militaire, etc... Quel résultat désastreux! Pour quelques mètres gagnés, beaucoup de vies perdues. Pour quelques médailles, beaucoup de chairs dispersées. Et tout ça pour quoi? Et bien.... pour rien, le néant, la France quoi! Et les autres métèques boches, ritals et autres, ils valaient pas mieux que nous. Beaucoup de chair à canon envoyé par les maîtres au nom de quoi? d'un nationalisme et d'un patriotisme débouchant sur les égouts les plus infects: la grande diarrhée de 14/18. L'humanité n'est pas capable de respecter sa propre définition, son but ultime étant de se massacrer joyeusement pour des motifs et des intérêts dont le soldat ne jouira jamais. Pauvre Terre....

 

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8 novembre 2008

08/11/2008

Parfois il y a des situations où on semble naviguer aux limites de la réalité, comme si le cerveau était enveloppé de coton et ensuite balancé dans une machine à laver. Avant hier je me suis rendu en un lieu habité par d'étranges fantômes qui errent sans but dans l'antre de l'âme humaine, j'ai pénétré dans un hôpital psychiatrique. « Pénétré » est le mot juste, car on ne pousse pas la porte pour acheter une brioche à une grosse bonne femme bienveillante. Non! Ici vous lâchez la main à la normalité. Je suis venu accompagner ma chérie qui doit passer un entretien avec un psychiatre en vu d'un travail pour une association spécialisée dans l'écoute téléphonique des personnes rongées par la solitude. Une fois le seuil franchi, un hall d'entré austère et déprimant, ce qui est un comble pour une structure censée faire régresser des dépressions et autres abjections de l'inconscient. L'odorat est mis à rude épreuve par la faute d'un infect mélange de désinfectant et de soupe aux légumes. Je laisse l'amour de ma vie à ses affaires et sors dans la cour fumer quelques cigarettes en attendant son retour. Le silence alentour peut être interprété comme un requiem accompagnant l'agonie d'esprits malades, certains frôlant même la phase terminal. Prêt d'un escalier, je vois trois de ces patients, le regard perdu, fixant une réalité qui n'existe que pour eux. D'autres se rendent d'un pas lent et mal assuré, sans doute due aux calmants, à la cafétéria. Moi, j'observe... Qui sont-ils? Quel est leur histoire? Des questions interrompues par l'arrivée de ma chérie qui me demande si tout va bien. Puis nous nous mettons en route et je laisse sur place une impression de malaise...

 

5 novembre 2008

05/11/2008

Temps pluvieux, temps de malheureux ??? On pourrait le penser, mais, aujourd’hui, un petit rayon de soleil, d’espoir, semble éclairer notre monde, et cette bouffée étrange semble envahir mon corps. M. Obama est élu président des Etats-Unis. Même si nous savons que cela ne changera pas grand-chose (à part peut-être pour les américains), un vent d’optimisme souffle dans la majorité des pays occidentaux et en voie de développement. L’ordre est établi et n’est pas prêt de se modifier, nous en avons la preuve d’ailleurs avec notre propre président qui, lors de la soirée électorale du 6 mai 2007 si je ne me trompe pas, nous avait gratifié d’un discours réformateur et réunificateur. Et depuis ? Rien, absolument rien n’a changé, car l’avenir de cette planète, de ces continents, de ces pays, est, depuis bien longtemps, dans d’autres mains que celle de nos soi-disant dirigeants. Il faut vous dire que je n’ai pas voté pour notre chef d’état, ni pour sa rivale d’ailleurs. La politique n’est plus qu’une morne plaine… et la terre tournera  toujours dans le même sens….

 

3 novembre 2008

03/11/2008

 J'ai pas de travail! Pour la société je ne suis rien qu'un parasite, une sangsue qui s'abreuve du dur labeur de vous autres travailleurs que j'envie tout de même. Car j'aimerai avoir une activité moi aussi; un boulot, un taf, un job... qu'importe le nom d'ailleurs. Pour faire comme la majorité, la masse, pouvoir se convaincre de son utilité pour ne pas sombrer dans des pensées trop constructives consistant à rester chez soi la tête rempli de mutisme face à la stupidité de cette vie toute propre. Pourtant je ne doute pas: s'accrocher, dégotter de quoi vivre confortablement et puis on verra bien. Il faut savoir ravaler sa fierté et ses idéaux de temps en temps; faire preuve de lâcheté aussi. Ça tombe bien, j'en suis rempli de cette bassesse. Enfin prêt au conformisme? A ravaler sa rancoeur? De pouvoir écouter sans sourciller ces affreux commerçants et leur discours mécanique consistant à désigner les clochards, les RMIstes, les nègres, les pd comme étant le cancer des sociétés modernes et disciplinées; de pouvoir fuir ces marginaux SDF buveurs de bières qui nous renvoie à nos propres peurs; de pouvoir, le matin devant la machine à café, raconter à nos collègues le film de la veille en s'esclaffant à gorge déployée; d'écouter le dernier disque d'un de ces braillards sans cervelle; être comme tous le monde.....

  Attention! Tout n'est pas noir dans ma vie! C'est plutôt coloré, avec des tons pastels qui ne donnent pas mal au crâne. Parce que je connais l'amour. Le vrai. Celui qui donne envie d' hurler à celle qu'on vénère des mots dont on se doutait même pas l'existence quelques secondes auparavant. Crier à en crever.

 

2 novembre 2008

02/11/2008

Ça débute donc comme ça un journal intime! On prend son courage, sa plume, ou plutôt son clavier, car temps moderne oblige, et c'est parti, on se confie. Oui, mais à qui s'adresse ces longues plainte égoïstes? Au départ, les confessions secrètes étaient couchées sur papier dans un carnet décrépi servant de calice; Saint-Graal recueillant nos pensées profondes, sang divin de notre intellect ou crachat de bénitier, personne ne le savait. Cet objet demeurait caché aux regards envieux de voyeurisme primaire... De nos jours, tout ça c'est terminé! Internet permet d'assoiffer nos instincts basiques, les distribuer au plus grand nombre et ce n'est pas pour me déplaire. Ce blog sera l'occasion de dévoiler mes sentiments, ma petite vie, mes angoisses et mes haines; une allégorie masturbatoire; de dégueuler mon réel dans le virtuel... 

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